jeudi 31 mai 2012

Prometheus

Ca a l'air génial :
Mais je ne suis pas sûr que je ne vais pas passer la séance planqué sous mon siège :
Quelqu'un l'a déjà vu pour me conseiller ?

lundi 28 mai 2012

Un tour en avion


Un tour en avion

Les photos de nos 2 vols en cliquant sur l'image ci-dessus.


"Un tour en avion", enhanced by Olya

Et quelques photos parmi celles ci-dessus 'améliorées' par Olya.

samedi 26 mai 2012

jeudi 24 mai 2012

Premier bain

Hourra, la piscine est ouverte !
 Kirill plonge...
.... suivi d'Hervé.
23 degrés, ça va.

Finalement, elle n'était pas ouverte est venu nous dire la gardienne, donc on est sorti, mais ça a été notre premier bain dans la piscine de l'année quand même.

samedi 19 mai 2012

Créartistes

Attiré par des affiches dans la ville, nous sommes allés au Clos des Capucins pour voir un événement qui s'appelle " Créartistes ".

jeudi 17 mai 2012

Caserne de Bonne

Un petit tour au nouveau centre commercial de la caserne de Bonne, Olya pose à Victoria Station :
Puis elle pose à côté de Olga la poule :
N'y voyez pas malice.

Un texte de Pierre Desproges


Réquisitoire contre Jean-Marie Le Penpar Pierre Desproges - 28  septembre 1982

Les Réquisitoires du Tribunal des Flagrants Délires - Tome 1 - Seuil-France-Inter - 11-2003 ]
Françaises, Français,
Belges, Belges,
Extrémistes, Extrémistes,
Mon président français de souche,
Mon émigré préféré,
Mesdames et Messieurs les jurés,
Mademoiselle Le Pen, mademoiselle Le Pen,
Mademoiselle Le Pen, madame Le Pen,
Public chéri, mon amour.
Comme j'ai eu l'occasion de le démontrer, ici même, récemment, avec un brio qui m'étonne moi-même malgré la haute estime en laquelle je me tiens depuis que je sais qu'il coule en mes veines plus de 90 % de sang aryen et, moins de trois grammes de cholestérol, les débats auxquels vous assistez ici, quotidiennement, mesdames et messieurs, ne sont pas ceux d'un vrai tribunal. En réalité, je le répète, ceci est une émission de radio. Qui pis est, une émission de radio dite comique. Ou au moins qui tente de l'être.
Alors le rire, parlons-en et parlons-en aujourd'hui, alors que notre invité est Jean-Marie Le Pen. Car la présence de Monsieur Le Pen en ces lieux voués le plus souvent à la gaudriole para-judiciaire pose problème. Les questions qui me hantent, avec un H comme dans Halimi sont celles-ci :
Premièrement, peut-on rire de tout ?
Deuxièmement, peut-on rire avec tout le monde ?
A la première question, je répondrai oui sans hésiter, et je répondrai même oui, sans les avoir consultés, pour mes coreligionnaires en subversions radiophoniques, Luis Rego et Claude Villers.
S'il est vrai que l'humour est la politesse du désespoir, s'il est vrai que le rire, sacrilège blasphématoire que les bigots de toutes les chapelles taxent de vulgarité et de mauvais goût, s'il est vrai que ce rire-là peut parfois désacraliser la bêtise, exorciser les chagrins véritables et fustiger les angoisses mortelles, alors, oui, on peut rire de tout, on doit rire de tout. De la guerre, de la misère et de la mort. Au reste, est-ce qu'elle se gêne, elle, la mort, pour se rire de nous ? Est-ce qu'elle ne pratique pas l'humour noir, elle, la mort ? Regardons s'agiter ces malheureux dans les usines, regardons gigoter ces hommes puissants boursouflés de leur importance, qui vivent à cent à l'heure. Ils se battent, ils courent, ils caracolent derrière leur vie, et tout d'un coup, ça s'arrête, sans plus de raison que ça n'avait commencé et, le militant de base, le pompeux PDG, la princesse d'opérette, l'enfant qui jouait à la marelle dans les caniveaux de Beyrouth, toi aussi à qui je pense et qui a cru en Dieu jusqu'au bout de ton cancer, tous, nous sommes fauchés, un jour, par le croche-pied de la mort imbécile et les droits de l'homme s'effacent devant les droits de l'asticot. Alors, qu'elle autre échappatoire que le rire, sinon le suicide ? Poil aux rides ?
Donc, on peut rire de tout, y compris de valeurs sacrées, comme par exemple, le grand amour que vit actuellement le petit roi inamovible de la défense passive, ici présent. Elle s'appelle Marika, c'est la seule aryenne qu monde qui peut le supporter, ce qu'on comprendra aisément quand on saura qu'il s'agit de la poupée gonflable et peau de morue suédoise que sa tata Rodriguez lui a envoyé de Lisbonne en paquet fado.
Deuxième question : peut-on rire avec tout le monde ?
C'est dur… Personnellement, il m'arrive de renâcler à l'idée d'inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée. C'est quelquefois au-dessus de mes forces, dans certains environnements humains : la compagnie d'un stalinien pratiquant me met rarement en joie. Près d'un terroriste hystérique, je pouffe à peine et, la présence, à mes côtés, d'un militant d'extrême droite assombrit couramment la jovialité monacale de cette mine réjouie dont je déplore en passant, mesdames et messieurs les jurés, de vous imposer quotidiennement la présence inopportune au-dessus de la robe austère de la justice sous laquelle je ne vous raconte pas. Attention, ne vous méprenez pas sur mes propos, mesdames et messieurs les jurés : je n'ai rien contre les racistes, c'est le contraire, comme dirait mon  ami le brigadier Georges Rabol qui, je le précise à l'intention des auditeurs qui n'auraient pas la chance d'avoir la couleur, est presque aussi nègre que pianiste. Dans Une journée particulière, le film d'Ettore Scola, Mastroianni, poursuivi jusque dans son sixième par les gros bras mussoliniens, s'écrie judicieusement à l'adresse du spadassin qui l'accuse d'anti-fascisme : "Vous vous méprenez, monsieur : ce n'est pas le locataire du sixième qui est anti-fasciste, c'est le fascisme qui est anti-locataire du sixième."
"Les racistes sont des gens qui se trompent de colère", disait, avec mansuétude, le présidant Senghor, qui est moins pianiste, mais plus nègre que Georges Rabol. Pour illustrer ce propos, je ne résiste pas à l'envie de vous raconter une histoire vraie, monsieur Le Pen, cela nous changera des habituelles élucubrations névropathiques inhérentes à ces regrettables réquisitoires.
Je sortais récemment d'un studio d'enregistrement, accompagné de la pulpeuse comédienne Valérie Mairesse avec qui j'aime bien travailler, non pas pour de basses raisons sexuelles, mais parce qu'elle a des nichons magnifiques.
Nous grimpons dans un taximètre sans bien nous soucier du chauffeur, un monotone quadragénaire de type romorantin, couperosé de frais, et poursuivons une conversation du plus haut intérêt culturel, tandis que le taxi nous conduit vers le Châtelet. Mais, alors que rien ne le laissait prévoir et, sans que cela ait le moindre rapport avec nos propos, qu'il n'écoutait d'ailleurs pas, cet homme s'écrie soudain :
       "Eh bien moi, les Arabes, j' peux pas les saquer."
Ignorant ce trait d'esprit sans appel, ma camarade et moi continuons notre débat. Pas longtemps. Trente secondes plus tard, ça repart :
       "Les Arabes, vous comprenez, c'est pas des gens comme nous. Moi qui vous parle, j'en ai eu comme voisins de palier pendant trois ans. Merci bien. Ah, les salauds ! Leur musique à la con, merde. Vous me croirez si vous voulez, c'est le père qu'a dépucelé la fille aînée ! Ça, c'est les Arabes."
Ce coup-ci, je craque un peu et dis :
       "Monsieur, je vous en prie, mon père est arabe.
       - Ah Bon ? Remarquez, votre père, je dis pas. Il y en a des instruits. On voit bien que vous êtes propre et tout. D'ailleurs, je vous ai vu à Bellemare."

A l'arrière, bringuebalés entre l'ire et la joie, nous voulons encore ignorer. Las ! La pause est courte :
       "Oui, votre père je dis pas. Mais alors, les miens d'Arabes, pardon. Ils avaient des poulets vivants dans l'appartement et ils leur arrachaient les plumes rien que pour rigoler. Et la cadette, je suis sûr que c'est lui aussi qui l'a dépucelée. Ça s'entendait. Mais votre père, je dis pas. De toute façon, les Arabes, c'est comme les Juifs. Ça s'attrape que par la mère."
Cette fois-ci, je craque vraiment :
       "Ma mère est arabe.
       - Ah bon ? La Concorde, à cette heure-là, y a pas moyen. Avance, toi, eh connard ! Mais c'est vert, merde. Retourne dans ton 77 ! Voyez-vous, monsieur, reprend-il, à mon endroit, à mon derrière, voulez-vous que je vous dise ? Il n'y a pas que la race. Il y a l'éducation. C'est pour ça que votre père et votre mère, je dis pas. D'ailleurs, je le dis parce que je Le Pense, vous n'avez pas une tête d'Arabe. Ça c'est l'éducation. Remarquez, vous mettez un Arabe à l'école, hop, y joue au couteau. Et il empêche les Français de bosser. Voilà, 67, rue de la Verrerie, nous y sommes. Ça nous fait trente-deux francs."

Je lui donne trente-deux francs.
       "Eh, eh, vous êtes pas généreux, vous alors, et le pourliche !
       - Ah, c'est comme ça, me vengeais-je enfin, je ne donne pas de pourboire aux Blancs !"

Alors, cet homme, tandis que nous nous éloignons vers notre sympathique destin, baisse sa vitre et me lance :
       "Crève donc, eh, sale bicot."
A moi, qui ai fait ma première communion à la Madeleine !
Voilà, mesdames et messieurs les jurés, voilà un homme qui se trompait de colère. Le temps qui m'est imparti socialiste, mais pas national, c'est toujours ça de pris, ainsi que la crainte de quitter mon nez rouge pour sombrer dans la démonstration politico-philosophique m'empêchent de me poser avec vous la question de savoir si ce chauffeur de taxi était de la race des bourreaux ou de la race des victimes ou les deux ou, plus simplement, de la race importune et qui partout foisonne, celle, dénoncée par Georges Brassens, des imbéciles heureux qui son nés qui sont nés quelque part :
"Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire,
Contre les étrangers tous plus ou moins barbares,
Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre,
Les imbécil's heureux qui sont nés quelque part."
Aussi laisserai-je, maintenant, la parole à mon ami Luis Régo, qui poussa, naguère, ici même, le plus troublant des cris d'alarme : "Les chiffres sont accablants : il y a de plus en plus d'étrangers dans le monde."
Pierre Desproges

mercredi 16 mai 2012

J'adore


J'adore la pub j'adore de Dior.

Bloqué

Vu ce bus bloqué dans le nouveau carrefour à l'angle de l'avenue du vieux chêne et de l'avenue du Taillefer :
Incapable de tourner tellement le virage est serré et le feu rouge est gênant. Il a du démonter son rétroviseur gauche pour pouvoir passer !

lundi 14 mai 2012

Banlieue sensible ?

Vu aujourd'hui :
 
Où ça ? Dans une banlieue sensible ? Non, chez nous, à St Mury. Ca craint !

vendredi 11 mai 2012

J'en ai trouvé !

Trouvé chez Bane Lao ces canettes d'eau de noix de coco (attention, pas du lait, de l'eau) dont j'ai récemment fait la découverte au restaurant asiatique, et que je cherchais désespéremment depuis.

35° en mai !

Je précise que j'ai bien attendu de rouler avant de prendre cette photo, car au moment où je suis monté dans la voiture le thermomètre indiquait 38° (mais on sait que cette valeur voiture à l'arrêt ayant chauffé au soleil n'est pas fiable).

Il n'avait pas fait si chaud un 11 mai à Grenoble depuis 1958, le record du plus froid un 11 mai étant de 1° (c'était en 1953), et la moyenne des 11 mai étant 21° (source : http://www.meteo-grenoble.com/records/mois/mai ).

Une belle photo


Des Porsche à la queue-leu-leu sur la rocade

Premières évasions fiscales suite aux promesses du Président élu de taxer les plus riches à 75 % ? Pas sûr, la Suisse c'est dans l'autre sens !

Pub : la collection Yves Dauteuille

Cette photo provient de la collection Yves Dauteuille (voir son blog à l'adresse suivante : http://yves-dauteuille.blogspot.fr/ ). Yves Dauteuille qui vient de réunir ses petites annonces en en livre :

Je fais donc un peu de pub pour les oeuvres de cet homme érudit, habile à s'exprimer et plein d'humour.

Pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur Yves Dauteuille, voici comment il se présente lui-même sur sa page facebook ( http://www.facebook.com/pages/Yves-Dauteuille/175978605857014 ) :

Les lecteurs se demandent qui se cache derrière un auteur. 
Personne ne peut se cacher derrière Yves Dauteuille, car il mesure 1,69 m.

Un format qui le destinerait plutôt au livre de poche.
Il possède le brevet de 50 mètres nage libre ainsi qu'un permis B.
Comme le Commandant Cousteau, il est du signe du zodiac.

Et voilà comment Flammarion, son éditeur, le présente :


La collection - Yves Dauteuille -  - 9782081282056
C'est une collection étonnante, éphémère, vouée à se défaire.
Une collection de petites annonces, toutes plus loufouques les unes que les autres.
A saisir littéralement et dans tous les sens, sans modération. Avec un humour décalé, Yves Dauteuille bouscule notre rapport aux choses : il nous convie à un voyage dans le gag, le bizarre, l'absurde. (ses lecteurs évoquent volontiers Raymond Queneau ou Pierre Dac), transformant le plus banal objet domestique en matière poétique.
On ne se lasse pas de le lire. Et d'en rire.
"Dans cette Collection coruscante et paradoxale, Yves Dauteuille explore notre relation cognitive au réél. À l'évidence, on dénonce ici, en sous-texte, l'insignifiance d'un matérialisme paradigmatique de notre époque post-moderne. L'auteur convoque une poétique du dépouillement, de l'effacement, qui, de Bartleby à Perec, est le signe des plus grands."
Pif Gadget
"Ce bouquin, il est grave trop fun !"
Les Nouveaux Cahiers de sémiotique paratextuelle

jeudi 10 mai 2012

Images

Quelques images en provenance d'un site alter mondialiste. Je ne suis pas forcément d'accord sur le fond, mais la forme de ces messages est intéressante.






Devinettes

Qu'est-ce qu’une bagarre entre un petit pois et une carotte ?
Un bon duel.

Comment appelle-t-on un chauffeur de corbillard ?
Un pilote-décès.

Qu'y a-t-il entre toi et moi ?
Et

Quel est le pluriel d'un coca?
Des haltères (car un coca désaltère).

Qu'est-ce qu'une gousse d'ail qu’on jette contre un mur et qui ricoche ?
C'est le retour du jet d'ail.

Que dit un aveugle lorsqu'on lui donne du papier de verre ? (attention 2° degré)
Putain, c'est écrit serré.

Pourquoi les marchands de savon font-ils fortune ?
Parce que leurs clients les savent honnêtes.

Savez-vous ce qui est le plus difficile dans un accouchement chez les gitans ?
C'est de faire sortir la guitare.

Qu'est-ce qui est vert et qui se déplace sous l'eau ?
Un choux marin.

Où samedi se trouve-t-il avant vendredi ?
Dans le dictionnaire.

Je commence par un "e", je finis par un "e" et je contiens une lettre. Qui suis-je ?
Une enveloppe.

Ca se présente bien !

Webcams de la Feclaz à l'instant : 

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