De tout, un peu, au fil de l'eau. Et en ture pour de nouvelles avenroutes ! ......................................................................... (n'oubliez pas de cliquer sur 'Articles plus anciens' au bas de cette page)
lundi 28 février 2011
Ca caille
Trouvé sur figaro.fr :
Même les flammes d'or des bulbes orthodoxes ne réchaufferont pas le ciel de Iakoutsk. Crédits photos: Thomas Goisque.
Dans le nord de la Sibérie orientale, Iakoutsk, capitale de la Iakoutie, connaît des températures hivernales inférieures à -50°C. Trois cent cinquante mille personnes vivent dans ce que Bernanos désignait comme l'enfer.
L'hôtesse parle dans le micro. Il faut faire attention aux coffres à bagages, elle espère nous revoir sur les lignes de la compagnie sibérienne et il fait -46°C. La porte de l'avion s'ouvre. À ce moment précis, on regrette d'avoir quitté Paris en chemise de coton. Iakoutsk est la ville la plus froide du monde, janvier est le mois le plus froid de l'année et il va falloir trouver un taxi. Il est cinq heures du matin. L'air brûle la trachée. Taxi! Léon, le chauffeur, est content de voir des Français: «La Iakoutie mesure six fois la France et nous sommes un million.» Comment se tenir chaud lorsque l'on est si peu?
À neuf heures et demie, aube frileuse. Le soleil perce dans le ciel blanc: un lumignon blafard dans un congélateur. Les fumées des usines développent leurs panaches. La ville est plantée de colonnes vaporeuses. Les arbres, les fils électriques, les bulbes et les lampadaires sont gainés de gelée blanche. Même le minaret de la mosquée, construite il y a dix ans pour les immigrés d'Asie centrale, est meringué de glace.
Il est dix heures, les gens se rendent au travail. En hiver, on dort beaucoup. On rattrapera la vie pendant les mois d'été, transformés en fête. Ce matin, Iakoutsk est un palais de glace traversé à pas précautionneux par des silhouettes en manteaux de fourrure. Dans la rue, pas un clochard ni un ivrogne. Ne pas en conclure que le froid extrême règle les problèmes sociaux. Les pauvres squattent les halls d'immeubles et les souterrains chauffés. Sur la place de la Victoire de la Grande Guerre patriotique de 1941-1945, des enfants se lancent des boules de neige. Au-dessous de -45°C, par sécurité, les écoliers sont dispensés de cours. Ils en profitent pour jouer dehors.
Deux camions de pompiers à six roues motrices brûlent les feux, sirènes hurlantes. Ils se portent près du fleuve où un baraquement de bois est en flammes. Les systèmes de chauffage vétustes déclenchent des incendies dans les immeubles ou les vieilles isbas sibériennes. L'année dernière, les pompiers ont éteint près de 700 brasiers. Ces équipes d'intervention appartiennent au ministère des Situations extrêmes, un organisme créé à la chute de l'Union soviétique et qui jouit sur tout le territoire d'un prestige égal à celui de Vladimir Poutine.
En hiver, on vit au ralenti, il faut tenir encore quatre mois avant que les températures redeviennent positives. En ville, des affiches ourlées de stalactites vantent le soleil de Thaïlande. Des charters au départ d'Irkoutsk ou de Vladivostok assurent des vols directs avec Bangkok. Chaque semaine, les Boeing déversent sur les plages des tonnes de Russes pâles qui s'écroulent sur le sable, assoiffés de soleil. Au bout d'une semaine, écarlates, ils retournent dans la chambre froide.
La capitale de la Iakoutie se tient au bord de la Lena. Sur une carte, le fleuve est facile à reconnaître: il prend sa source au Baïkal, se jette dans l'océan Arctique et, au milieu de son cours, marque un angle droit vers le nord. Iakoutsk se tient dans le coude, rive gauche. La capitale est peuplée de Iakoutes, de Russes et d'Evènes, du nom du peuple nomade qui vivait paisiblement avant l'arrivée des premiers au XIIIe siècle et des seconds au XVe. Une si grande ville en des parages aussi hostiles, à quelques centaines de kilomètres au sud du cercle polaire, ressemble à une anomalie. La Iakoutie regorge de mines d'or, de diamants, de gaz et de pétrole. La prospérité de la Fédération vaut bien que 350.000 personnes grelottent un peu.
D'ailleurs, on ne grelotte pas par -40°C, on souffre. Le froid est une lame qui fouaille la chair, s'attaque à un pied, à un orteil, à un lobe. Il se déplace et ferme ses mâchoires quand il trouve un morceau de choix. La vie ordinaire devient une épopée. Les habitants font leurs courses par des températures que seuls les alpinistes de l'Everest et les conquérants du pôle éprouvent. Au «marché paysan», les vendeurs se tiennent en plein air de huit heures du matin à sept heures du soir. Des Tadjiks et des Pékinois frigorifiés se demandent ce qu'ils font là. Rien n'a l'air malheureux comme un Chinois transi. Devant un étal de lait débité en rondelles gelées, une Mandchoue prétend avoir plus chaud que ses voisines russes: «On est moins coquettes, on n'hésite pas à superposer les couches.» Sur les palettes, les steaks de viande de cheval et de renne ont des reflets de marbre. Quand une ménagère achète une bavette, on la lui coupe à la scie sauteuse. Des poissons durs comme la pierre sont dressés sur les palettes par ordre de taille. «Ils viennent de la Kolyma!» s'écrie la marchande. Le nom fait frissonner: c'était l'épicentre de l'archipel du goulag. Kolyma, l'autre mot pour dire enfer...
Le vent se lève. La température descend. L'écran qui domine la place Lénine indique -46,5°C. On se réfugie dans sa capuche. Le froid replie l'être en lui-même. Il invite à la méditation. Les jeunes de banlieue enfoncés dans leur cagoule sont peut-être des penseurs. Pour l'heure, comment ne pas songer aux prisonniers des camps et aux soldats de Stalingrad jetés dans l'hiver en guenilles? Dans la rue,
une équipe de cantonniers est à l'œuvre. Avec leur veste matelassée, ils ont l'air de ces zeks décrits par Chalamov. Ils creusent une tranchée dans le permafrost pour faire passer un câble. La transpiration a gelé, leur dos est caparaçonné de givre. Ils réclament «une clope», le luxe des prolétaires russes. Fumer tue, mais donne une illusion de chaleur. Débat-on en Russie sur la pénibilité du travail? «Vous avez une roulotte pour vous réchauffer? -Non, quand on bosse, on n'a pas froid!» Ils sont payés 1000 roubles (25 euros) pour un mètre cube de terre pelletée. Avec la paie, ils louent un gourbi chauffé et s'achèteront suffisamment de vodka pour s'injecter de la bonne chaleur dans les veines. Mais les vrais forçats du froid, on les croise au port fluvial. Péniches et bateaux sont pris dans les glaces de la Lena, épaisses de deux mètres. Les ouvriers découpent à la tronçonneuse des fosses sous les bateaux. Enfermés dans leur caveau de gel, ils grattent les coques et changent les hélices.
Chauffer pareille ville demande une considérable débauche d'énergie. De la centrale thermique à gaz plantée au nord de la ville se déploie un réseau de tuyaux. Les tubes serpentent dans la ville. On ne les enterre pas dans la terre gelée, ils courent le long des rues, longent les immeubles et enjambent les routes. Des équipes de soudeurs réparent en permanence le système qui date de l'époque brejnévienne. Parfois, une fuite libère un jet de vapeur. L'eau sous pression à près de 100°C fuse dans l'air glacé avant de refroidir. Des colonnades de stalactites dégueulent alors des tuyauteries défoncées, achevant de donner à l'ensemble un léger air de base arctique après un bombardement américain.
Quelques jours plus tard, il fait -30°C! «Quelle chaleur aujourd'hui», plaisantent les gens. La rusticité constitue une part de l'identité slave. Les Russes éprouvent une fierté à peupler les endroits les plus hostiles de la planète et la Iakoutie, justement, cumule les records. Celui de l'espérance de vie, d'abord: elle est de moins de 50 ans pour les hommes. Qui a dit que le froid conservait? À la station météorologique, Eugène, le directeur, récapitule les statistiques: «En 1891, le mercure est descendu à -64°C dans la capitale. Et en 1885, on a enregistré -67,8°C à Oïmiakon, dans l'est de la région. Il y a peut-être des endroits du Groenland plus froids, mais personne n'y prend les relevés.» Eugène est catégorique: même si la température descend encore sous les -50°C à Iakoutsk comme ce fut le cas en décembre dernier, le climat s'est réchauffé en Sibérie «d'une paire de degrés» en trente ans.
Les météorologues disséminés dans l'une des 101 stations de la région le constatent année après année. Il faudrait y envoyer les révisionnistes climatiques français pour un séjour de rééducation mentale. Certaines de ces stations sont coupées du monde. On y accède par hélicoptère. Les scientifiques passent des mois à huis clos. Parfois, leur santé psychique vacille. Dans la station polaire de l'île Kotelny, un employé a disparu. On a retrouvé des os et ses bottes de feutre, et l'Administration a conclu que les ours polaires ne digéraient pas la laine.
Non loin de la station, sur le tarmac de l'aéroport, l'avion de Moscou vient d'atterrir. Des camions se positionnent sous ses ailes et propulsent de l'air chaud dans les réacteurs pour que l'huile ne gèle pas. De puissantes draperies de fumée s'élèvent, accrochant la lumière des spots. Des Antonov 140 et des Antonov 24 décollent pour rallier les bourgades iakoutes perdues dans la nuit russe. Des racleuses dégèlent la piste. Les autorités de l'aéroport ne cachent pas leur contentement de montrer à des Français combien le système est rodé. «La semaine prochaine, des experts américains viendront étudier nos techniques de lutte contre le froid et essayer un nouveau Boeing», explique Andreï Illarionov, directeur de l'aéroport.
En décembre dernier, les «épisodes neigeux de la vague de froid» (jadis, en vieux français, on disait «l'hiver») ont bloqué la France. Pour les Sibériens du grand froid, notre pays est un mystère. Ils ont vu à la télévision les images des aéroports fermés, des trains arrêtés et des automobilistes en détresse. Que la nation du Normandie-Niémen cède à la panique aux premiers flocons les sidère. Que le peuple intime à son gouvernement de faire quelque chose les estomaque. Quand il neige, les Russes ne pointent pas les «manquements de l'exécutif», comme le fit Ségolène Royal au plus fort de la tempête. Ils prennent une pelle.
À neuf heures et demie, aube frileuse. Le soleil perce dans le ciel blanc: un lumignon blafard dans un congélateur. Les fumées des usines développent leurs panaches. La ville est plantée de colonnes vaporeuses. Les arbres, les fils électriques, les bulbes et les lampadaires sont gainés de gelée blanche. Même le minaret de la mosquée, construite il y a dix ans pour les immigrés d'Asie centrale, est meringué de glace.
Il est dix heures, les gens se rendent au travail. En hiver, on dort beaucoup. On rattrapera la vie pendant les mois d'été, transformés en fête. Ce matin, Iakoutsk est un palais de glace traversé à pas précautionneux par des silhouettes en manteaux de fourrure. Dans la rue, pas un clochard ni un ivrogne. Ne pas en conclure que le froid extrême règle les problèmes sociaux. Les pauvres squattent les halls d'immeubles et les souterrains chauffés. Sur la place de la Victoire de la Grande Guerre patriotique de 1941-1945, des enfants se lancent des boules de neige. Au-dessous de -45°C, par sécurité, les écoliers sont dispensés de cours. Ils en profitent pour jouer dehors.
Deux camions de pompiers à six roues motrices brûlent les feux, sirènes hurlantes. Ils se portent près du fleuve où un baraquement de bois est en flammes. Les systèmes de chauffage vétustes déclenchent des incendies dans les immeubles ou les vieilles isbas sibériennes. L'année dernière, les pompiers ont éteint près de 700 brasiers. Ces équipes d'intervention appartiennent au ministère des Situations extrêmes, un organisme créé à la chute de l'Union soviétique et qui jouit sur tout le territoire d'un prestige égal à celui de Vladimir Poutine.
En hiver, on vit au ralenti, il faut tenir encore quatre mois avant que les températures redeviennent positives. En ville, des affiches ourlées de stalactites vantent le soleil de Thaïlande. Des charters au départ d'Irkoutsk ou de Vladivostok assurent des vols directs avec Bangkok. Chaque semaine, les Boeing déversent sur les plages des tonnes de Russes pâles qui s'écroulent sur le sable, assoiffés de soleil. Au bout d'une semaine, écarlates, ils retournent dans la chambre froide.
La capitale de la Iakoutie se tient au bord de la Lena. Sur une carte, le fleuve est facile à reconnaître: il prend sa source au Baïkal, se jette dans l'océan Arctique et, au milieu de son cours, marque un angle droit vers le nord. Iakoutsk se tient dans le coude, rive gauche. La capitale est peuplée de Iakoutes, de Russes et d'Evènes, du nom du peuple nomade qui vivait paisiblement avant l'arrivée des premiers au XIIIe siècle et des seconds au XVe. Une si grande ville en des parages aussi hostiles, à quelques centaines de kilomètres au sud du cercle polaire, ressemble à une anomalie. La Iakoutie regorge de mines d'or, de diamants, de gaz et de pétrole. La prospérité de la Fédération vaut bien que 350.000 personnes grelottent un peu.
Vivre et marcher au ralenti, ne pas penser que juin est encore loin
D'ailleurs, on ne grelotte pas par -40°C, on souffre. Le froid est une lame qui fouaille la chair, s'attaque à un pied, à un orteil, à un lobe. Il se déplace et ferme ses mâchoires quand il trouve un morceau de choix. La vie ordinaire devient une épopée. Les habitants font leurs courses par des températures que seuls les alpinistes de l'Everest et les conquérants du pôle éprouvent. Au «marché paysan», les vendeurs se tiennent en plein air de huit heures du matin à sept heures du soir. Des Tadjiks et des Pékinois frigorifiés se demandent ce qu'ils font là. Rien n'a l'air malheureux comme un Chinois transi. Devant un étal de lait débité en rondelles gelées, une Mandchoue prétend avoir plus chaud que ses voisines russes: «On est moins coquettes, on n'hésite pas à superposer les couches.» Sur les palettes, les steaks de viande de cheval et de renne ont des reflets de marbre. Quand une ménagère achète une bavette, on la lui coupe à la scie sauteuse. Des poissons durs comme la pierre sont dressés sur les palettes par ordre de taille. «Ils viennent de la Kolyma!» s'écrie la marchande. Le nom fait frissonner: c'était l'épicentre de l'archipel du goulag. Kolyma, l'autre mot pour dire enfer...
Le vent se lève. La température descend. L'écran qui domine la place Lénine indique -46,5°C. On se réfugie dans sa capuche. Le froid replie l'être en lui-même. Il invite à la méditation. Les jeunes de banlieue enfoncés dans leur cagoule sont peut-être des penseurs. Pour l'heure, comment ne pas songer aux prisonniers des camps et aux soldats de Stalingrad jetés dans l'hiver en guenilles? Dans la rue,
une équipe de cantonniers est à l'œuvre. Avec leur veste matelassée, ils ont l'air de ces zeks décrits par Chalamov. Ils creusent une tranchée dans le permafrost pour faire passer un câble. La transpiration a gelé, leur dos est caparaçonné de givre. Ils réclament «une clope», le luxe des prolétaires russes. Fumer tue, mais donne une illusion de chaleur. Débat-on en Russie sur la pénibilité du travail? «Vous avez une roulotte pour vous réchauffer? -Non, quand on bosse, on n'a pas froid!» Ils sont payés 1000 roubles (25 euros) pour un mètre cube de terre pelletée. Avec la paie, ils louent un gourbi chauffé et s'achèteront suffisamment de vodka pour s'injecter de la bonne chaleur dans les veines. Mais les vrais forçats du froid, on les croise au port fluvial. Péniches et bateaux sont pris dans les glaces de la Lena, épaisses de deux mètres. Les ouvriers découpent à la tronçonneuse des fosses sous les bateaux. Enfermés dans leur caveau de gel, ils grattent les coques et changent les hélices.
Chauffer pareille ville demande une considérable débauche d'énergie. De la centrale thermique à gaz plantée au nord de la ville se déploie un réseau de tuyaux. Les tubes serpentent dans la ville. On ne les enterre pas dans la terre gelée, ils courent le long des rues, longent les immeubles et enjambent les routes. Des équipes de soudeurs réparent en permanence le système qui date de l'époque brejnévienne. Parfois, une fuite libère un jet de vapeur. L'eau sous pression à près de 100°C fuse dans l'air glacé avant de refroidir. Des colonnades de stalactites dégueulent alors des tuyauteries défoncées, achevant de donner à l'ensemble un léger air de base arctique après un bombardement américain.
Quelques jours plus tard, il fait -30°C! «Quelle chaleur aujourd'hui», plaisantent les gens. La rusticité constitue une part de l'identité slave. Les Russes éprouvent une fierté à peupler les endroits les plus hostiles de la planète et la Iakoutie, justement, cumule les records. Celui de l'espérance de vie, d'abord: elle est de moins de 50 ans pour les hommes. Qui a dit que le froid conservait? À la station météorologique, Eugène, le directeur, récapitule les statistiques: «En 1891, le mercure est descendu à -64°C dans la capitale. Et en 1885, on a enregistré -67,8°C à Oïmiakon, dans l'est de la région. Il y a peut-être des endroits du Groenland plus froids, mais personne n'y prend les relevés.» Eugène est catégorique: même si la température descend encore sous les -50°C à Iakoutsk comme ce fut le cas en décembre dernier, le climat s'est réchauffé en Sibérie «d'une paire de degrés» en trente ans.
Sujet d'étonnement: les ratés de la France au moindre flocon
Les météorologues disséminés dans l'une des 101 stations de la région le constatent année après année. Il faudrait y envoyer les révisionnistes climatiques français pour un séjour de rééducation mentale. Certaines de ces stations sont coupées du monde. On y accède par hélicoptère. Les scientifiques passent des mois à huis clos. Parfois, leur santé psychique vacille. Dans la station polaire de l'île Kotelny, un employé a disparu. On a retrouvé des os et ses bottes de feutre, et l'Administration a conclu que les ours polaires ne digéraient pas la laine.
Non loin de la station, sur le tarmac de l'aéroport, l'avion de Moscou vient d'atterrir. Des camions se positionnent sous ses ailes et propulsent de l'air chaud dans les réacteurs pour que l'huile ne gèle pas. De puissantes draperies de fumée s'élèvent, accrochant la lumière des spots. Des Antonov 140 et des Antonov 24 décollent pour rallier les bourgades iakoutes perdues dans la nuit russe. Des racleuses dégèlent la piste. Les autorités de l'aéroport ne cachent pas leur contentement de montrer à des Français combien le système est rodé. «La semaine prochaine, des experts américains viendront étudier nos techniques de lutte contre le froid et essayer un nouveau Boeing», explique Andreï Illarionov, directeur de l'aéroport.
En décembre dernier, les «épisodes neigeux de la vague de froid» (jadis, en vieux français, on disait «l'hiver») ont bloqué la France. Pour les Sibériens du grand froid, notre pays est un mystère. Ils ont vu à la télévision les images des aéroports fermés, des trains arrêtés et des automobilistes en détresse. Que la nation du Normandie-Niémen cède à la panique aux premiers flocons les sidère. Que le peuple intime à son gouvernement de faire quelque chose les estomaque. Quand il neige, les Russes ne pointent pas les «manquements de l'exécutif», comme le fit Ségolène Royal au plus fort de la tempête. Ils prennent une pelle.
samedi 26 février 2011
vendredi 25 février 2011
mercredi 23 février 2011
J'ai Free, j'ai tout compris (mais lentement)
J'ai reçu hier cet email de Free :
6 mois pour ça !!!
.
[Resiliation] Solde de tout compte Free Haut Debit
Hotline Free Haut Débit 22 février 2011 15:43
Répondre à: hautdebit@freetelecom.frÀ: #####.#######@#####.com
Bonjour,
Nous avons bien reçu votre demande de résiliation au forfait Free Haut Débit
(ADSL / 29,99 Euros) pour la ligne 0476######.
Nous vous confirmons que votre résiliation est effective depuis le mercredi 01 septembre 2010.
Par ailleurs, nous vous confirmons avoir bien reçu l' équipement terminal mis à
votre disposition gracieusement par Free.
Nous vous remercions de l'intérêt que vous avez porté aux services de Free Haut
Débit et restons à votre entière disposition pour toute information
complémentaire.
Sincères salutations,
L'équipe Free Haut Débit.
6 mois pour ça !!!
.
mardi 22 février 2011
BMW i
BMW lance BMW i, sa nouvelle marque de véhicules électriques
Le constructeur allemand de voitures haut de gamme BMW a annoncé lundi le lancement d'une gamme à moteurs électriques et hybrides pour faire face à la demande de véhicules moins polluants.
Le groupe prévoit la commercialisation dès 2013 de deux nouveaux modèles: BMW i3, sa première voiture à moteur 100% électrique, et BMW i8, un véhicule hybride aux courbes futuristes qui réunira "les performances d'une voiture sportive avec la consommation et le niveau d'émission d'un petit modèle", selon un communiqué.
Pour le moment, on peut déjà dire que les vidéos de promotion sont très belles. Le reste à suivre.
Le constructeur allemand de voitures haut de gamme BMW a annoncé lundi le lancement d'une gamme à moteurs électriques et hybrides pour faire face à la demande de véhicules moins polluants.
Le groupe prévoit la commercialisation dès 2013 de deux nouveaux modèles: BMW i3, sa première voiture à moteur 100% électrique, et BMW i8, un véhicule hybride aux courbes futuristes qui réunira "les performances d'une voiture sportive avec la consommation et le niveau d'émission d'un petit modèle", selon un communiqué.
Pour le moment, on peut déjà dire que les vidéos de promotion sont très belles. Le reste à suivre.
lundi 21 février 2011
Essais 4MATIC
J'ai été invité par Mercedes à tester leurs véhicules équipés de la techno 4MATIC ( = 4x4 )
C'est très bien organisé : hôtel-château, accueil VIP, petits fours, champagne, hôtesses canon...
L'essai se passe en 2 temps :
- un passage sur les ateliers de franchissement
- un parcours routier combinant ville, autoroute et puis des petites routes qui serpentent au milieu des vignes savoyardes
J'ai donc essayé :
- un classe G 500 long, moteur V8 essence de 5,5 litres : moteur fabuleux, mais la caisse est une horreur esthétiquement parlant (oui, je sais, vous allez me dire 'une légende', 'capacités de franchissement exceptionnelles', gna gna gna, mais je persiste à dire qu'il est très moche)
- un classe GLK 220, moteur 4 cylindres 2,1 litres : bof
- un classe R 350 CDI, moteur V6 diesel 3 litres 265 CV : m'a bien plû
- un classe GL 350 CDI, même moteur que le classe R : il aurait bien besoin de qqs chevaux de plus, et les places de la 3ème rangée sont moins grandes et moins accessibles que sur le classe R (si si) ; ce n'est pas joueur comme mon X5, mais c'est un véhicule bien sympa quand même
Quelques photos et video :
samedi 19 février 2011
jeudi 17 février 2011
mercredi 16 février 2011
BMW X3 games
Avec deux copains du forum BMW, nous nous sommes inscrits aux BMW X3 games, voir détails ci-dessous et dans la video. Début mars, aura lieu un tirage au sort pour retenir 60 équipes, qui s'opposeront fin avril à Genève dans 6 épreuves différentes.
Avec ses montagnes qui se prêtent aussi bien à la pratique du ski que du VTT, ses chemins propices à la course, ses terrains de golf bien entretenus et son lac pour la voile – la région lémanique est le cadre idéal pour accueillir les BMW X3 GAMES. Cette compétition regroupe 60 équipes composées de sportifs amateurs originaires de 19 pays différents qui s’affrontent dans six disciplines : ski, voile, VTT, course, golf et parcours BMW X3. Chaque équipe est composée de trois personnes dont chacune concourt dans deux des six disciplines.
Les BMW X3 GAMES sont ouverts à tous. Seule condition : être passionné de sport et posséder un permis de conduire valide. Les sportifs professionnels ou sportives professionnelles, en activité ou non, ont le droit de participer aux BMW X3 GAMES dans la mesure où ils ne concourent pas dans la discipline qu’ils pratiquent ou pratiquaient. Au total, 60 équipes s’affronteront lors des BMW X3 GAMES.
Avec ses montagnes qui se prêtent aussi bien à la pratique du ski que du VTT, ses chemins propices à la course, ses terrains de golf bien entretenus et son lac pour la voile – la région lémanique est le cadre idéal pour accueillir les BMW X3 GAMES. Cette compétition regroupe 60 équipes composées de sportifs amateurs originaires de 19 pays différents qui s’affrontent dans six disciplines : ski, voile, VTT, course, golf et parcours BMW X3. Chaque équipe est composée de trois personnes dont chacune concourt dans deux des six disciplines.
Les BMW X3 GAMES sont ouverts à tous. Seule condition : être passionné de sport et posséder un permis de conduire valide. Les sportifs professionnels ou sportives professionnelles, en activité ou non, ont le droit de participer aux BMW X3 GAMES dans la mesure où ils ne concourent pas dans la discipline qu’ils pratiquent ou pratiquaient. Au total, 60 équipes s’affronteront lors des BMW X3 GAMES.
lundi 14 février 2011
dimanche 13 février 2011
samedi 12 février 2011
Petites annonces rigolotes (et authentiques)
Ceci est le coffre de moi, mais il peut devenir le coffre de toi si tu me verses 87 €, ô toi client(e) avisé(e). Assez ri, passons à la description de cette véritable invitation au voyage. Ce coffre au trésor vous offre une infinité de possibilités : - il ne quittera plus la fiat 500 du mafioso sicilien, qui pourra y ranger les victimes de ses contrats de la semaine, sans salir ses sièges - le propriétaire d’une papamobile y logera ses chasubles, mitres et même (depuis peu) ses boîtes de préservatifs - les parents épris de calme y feront voyager leurs turbulents bambins (penser à entrouvrir le coffre et à leur fournir une lampe de poche) - si vous avez de très grandes mains, vous pouvez l’utiliser comme boîte à gants extérieure. Fiche technique : construction en polypropylène bio moulé à la louche, ouverture arrière. J’ai oublié de le mesurer précisément, mais j’ai astucieusement disposé à ses côtés, sur la photo 2, une paire de bottes couleur kaki. Sachant que la pointure de celles-ci est 42, vous avez une idée de la contenance du coffre, presque infinie. Il est doté de quelques rayures sur le dessus, heureusement bénignes, et sur la face avant, que je n’ai pas encore nettoyée, d’une collection intéressante de moustiques écrasés, qui à elle seule peut susciter l’intérêt d’un entomologiste. Je le fournis avec deux clés : celle que vos enfants perdront dans le sable le premier jour des vacances. Et la seconde que vous aurez malheureusement rangée à l’intérieur du coffre. C'est un produit original. Fauteuil "Tullsta", mobilier suédois (règne du roi Ikéa 1er, XXème siècle après JC). Il est rouge, moelleux, adapté à toutes les fesses. En plus il est déjà monté, vous n'aurez pas à vous battre avec cette maudite clé à six pans et vous faites l'économie des boulettes de renne et du saumon sauce moutarde. Le prix, 35 €, est dérisoire pour un meuble d'époque. Seul inconvénient : vous devrez venir le chercher au 4eme étage sans ascenseur. Mais vous pourrez vous asseoir dedans en arrivant. Les dimensions : Largeur: 80 cm Profondeur: 70 cm Hauteur: 77 cm Larg. assise: 55 cm Prof. assise: 55 cm Haut. assise: 45 cm Je vends aussi une Megane noire (celle-ci, en revanche, est garée en bas de l'immeuble). Si vous prenez la voiture, je fais le fauteuil à 29,99 €. Ne vous battez pas. Ceci est un pouf suédois. Revêtu de coton presque bio, il intègre une structure en aggloméré équitable (autant de colle que de sciure), En extérieur, il supporte des températures jusqu’à - 38°C : idéal pour admirer, la nuit tombée, les merveilles boréales, par exemple une Aurore. Fouillez sur le bon coin, vous n’en trouverez pas de plus rouge. Créé par la designeuse Hildëmar Pamonskööter, il est au mobilier ce que le chamallow est à la confiserie : cubique, moelleux, irrésistible. Maintenant, le prix : 13 euros à débattre. Un tarif inuit.
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vendredi 11 février 2011
Trophée Andros
Ce soir, Kirill et moi sommes allés au Trophée Andros :
Impressionnants les pneus du camion de pompier, hein Kirill :
Un coup de gueule contre mon concessionnaire BMW (Bertrand Balas) qui court sur... Toyota !!!
Paul belmondo :
L'auteur de ce blog, Ari Vatanen et un copain du forum BMW :
Nous avons discuté un long moment (en français SVP) avec Ari Vatanen de nos voitures respectives (il a une BMW X6 Hybrid).
Une vidéo que j'ai tournée sur place. La voiture bleue Dacia vers la fin, c'est Alain Prost, pas en grande forme, et les deux vidéos de la fin c'est Jean-Philippe Dayraut qui a une manière très personnelle de prendre l'épingle à cheveux : il se met quasiment en marche arrière !
Impressionnants les pneus du camion de pompier, hein Kirill :
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