Je me fais souvent la remarque que la fonction copier-coller est quand même vachement pratique, et que le mec qui a inventé ça doit être très riche, s'il a fait breveter son invention.
Et bien je découvre dans 20 minutes, que le gars en question est mort.
L’inventeur de la très populaire commande informatique dite du « copier-coller » est mort à l’âge de 74 ans cette semaine, d’après une annonce de l’entreprise Xerox postée sur Twitter mercredi. Lawrence « Larry » Tesler, né à New York en 1945, avait fait une partie de sa carrière chez le fabricant d’imprimantes américain.
« L’ancien chercheur de Xerox avait inventé le "couper/copier et coller", le "rechercher et remplacer" et bien d’autres commandes », a précisé Xerox. « Votre journée de travail est plus facile grâce à ses idées révolutionnaires. Larry s’est éteint lundi, veuillez vous joindre à nous pour honorer sa mémoire ».
Diplômé de l’université de Stanford dans la Silicon Valley en Californie, Lawrence Tesler était spécialisé dans les interactions entre les humains et les machines. Il avait notamment travaillé pour Amazon, Apple, Yahoo et le centre de recherche de Xerox à Palo Alto.
Débauché par Steve Jobs
La capacité à « couper » et « coller » un morceau de texte sans passer par de nombreuses étapes compliquées aurait été inspirée par une technique antérieure à l’ère numérique, qui consistait à couper des portions de phrases imprimées et à les fixer ailleurs avec du ruban adhésif. La commande est entrée dans les moeurs grâce à Apple, qui l’avait installée sur l’ordinateur Lisa en 1983 et sur le Macintosh l’année suivante.
Le cofondateur d’Apple, Steve Jobs, avait débauché Larry Tesler de chez Xerox en 1980. L’ingénieur y a passé 17 ans, accédant à la position de chef scientifique. Il a ensuite créé une start-up d’éducation et a effectué des missions de travail sur l’expérience utilisateur chez Amazon et Yahoo.
Larry Tesler « combinait sa formation en science de l’informatique avec une contre-culture selon laquelle les ordinateurs devraient être pour tout le monde », a réagi le musée de l’histoire informatique de la Silicon Valley (Computer History Museum).