jeudi 7 janvier 2021

Pas si durable que cela

 Je suis les actions de l'association BLOOM, qui "œuvre pour la conservation marine à travers une démarche de sensibilisation et de médiation scientifique des problématiques environnementales, la production d'études scientifiques ainsi que par la participation à des consultations publiques et des processus institutionnels" (dixit Wikipedia).

Je découvre grâce à cette asso, que le label "MSC" qui fleurit chez les poissonniers et les rayons poissons des grandes surface est trompeur. Voici ce qu'en dit Bloom :




La pêche industrielle destructrice ne peut pas être durable

En achetant du poisson certifié MSC "pêche durable", vous pensiez peut-être acheter du poisson de qualité, pêché de manière artisanale et vertueuse ? 

Dommage ! En réalité, les seules méthodes de pêche qui ne peuvent pas prétendre au logo bleu MSC "pêche durable" et qui sont écartées par l'organisme sont la pêche à l'explosif et la pêche au poison. Toutes les autres méthodes de pêche peuvent prétendre à certification…


Par exemple, le Margiris, l'un des plus grands navires-usines européens, est certifié depuis des années MSC "pêche durable"*.

Le ciblage des thons tropicaux à l'aide de "dispositifs à concentration de poissons" (DCP) dans les océans Indien, Atlantique et Pacifique Ouest, responsables de la mort d'innombrables thons juvéniles et d’espèces non-ciblées, comme les requins et les tortues, est aussi certifié MSC "pêche durable".

La pêche d'espèces profondes à l'aide de lourds chaluts traînés sur des fonds marins très fragiles, pratique interdite en Europe grâce à la campagne menée par BLOOM, est elle aussi certifiée MSC, par exemple pour pêcher l'Empereur en Nouvelle-Zélande.

Aucune de ces pêcheries industrielles destructrices ne devrait exister, et de surcroît être certifiée "pêche durable".



Pensez-y la prochaine fois que vous voyez ce label !



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Ca se présente bien !

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