mardi 30 décembre 2014

La philosophie à l’épreuve de la viande

Intéressant article vu dans le journal suisse "Le Temps" :

La philosophie à l’épreuve de la viande

Catherine Vincent Le Monde
Découpe des cochons sur la chaine d’une entreprise française (AFP)
Découpe des cochons sur la chaine d’une entreprise française (AFP)
La viande que l’on mange et les bêtes que l’on tue pour satisfaire notre faim reste le «défi majeur à la cohérence éthique des sociétés humaines», comme le dit Matthieu Ricard. Avant notre édition spéciale du mardi 30 décembre sur ces animaux qui nous fascinent, tour d’horizon philosophique sur le sujet de la viande
Certes, la Journée internationale sans viande (Meat Out Day), fixée chaque année autour du 20 mars, suscite l’intérêt croissant du grand public et des médias. Certes, scientifiques et politiques sont chaque jour plus nombreux à dénoncer l’aberration pour l’environnement que représente la production mondiale de viande (302 millions de tonnes en 2012, soit cinq fois plus qu’en 1950), l’une des grandes causes de la déforestation, du réchauffement climatique et de la pollution de la planète. Certes, de grands chefs cuisiniers prennent position, tel le Français Alain Ducasse, qui a supprimé la viande de la carte du Plaza Athénée, son restaurant parisien. Certes, le nouveau livre du moine bouddhiste Matthieu Ricard, Plaidoyer pour les animaux, est un joli succès de librairie… Et après ?
Après, rien. Ou presque. On sait, et on continue. On évoque avec pessimisme la crise écologique, on s’indigne du scandale des élevages industriels, mais on ne renonce pas à son bifteck. Ni à sa dinde de Noël. Tout juste réduit-on un peu sa consommation… Mais si peu ! Un effort infime au regard de l’essor fulgurant qu’a connu l’industrie de la viande depuis la fin de la seconde guerre mondiale. En France, alors que la population est passée de 40 millions d’habitants à près de 70 millions aujourd’hui, la quantité de viande consommée par personne a presque doublé entre 1950 et 1980, grimpant de 50 à près de 100 kg par an. Elle a, depuis, légèrement régressé, mais avoisine toujours les 90 kg par personne et par an. Soit près de 500 000 bovins, ovins et porcins tués chaque jour dans les abattoirs, tandis que les végétariens plafonnent à 2 % de la population.
« Défi majeur à la cohérence éthique des sociétés humaines »
« Tous les ans, 60 milliards d’animaux terrestres et 1 000 milliards d’animaux marins sont tués pour notre consommation, ce qui pose un défi majeur à la cohérence éthique des sociétés humaines », constate Matthieu Ricard. Dans un livre choc paru en 2011, le romancier américain Jonathan Safran Foer allait plus loin encore. Faut-il manger les animaux ?, s’interrogeait-il à l’issue d’une longue enquête, en partie clandestine, dans cet enfer insoutenable qu’est l’élevage industriel. « Les animaux sont traités juridiquement et socialement comme des marchandises », conclut-il. Nous le savons tous, comme nous devinons tous l’horreur des traitements qu’on leur inflige. Sans vouloir nous en souvenir. Car c’est un fait : « La majorité des gens semble avoir accepté le fait de manger les animaux comme un acte banal de l’existence. »
En avons-nous moralement le droit ? Le 30 octobre, l’Assemblée nationale française adoptait un projet de loi visant à reconnaître aux animaux, dans notre Code civil, le statut d’« êtres vivants doués de sensibilité ». Pouvons-nous, pour notre plaisir ou par simple habitude, faire souffrir et mourir des êtres vivants capables de souffrance, d’émotions, d’intentions, alors même que notre survie alimentaire n’est pas en jeu ? Et si non, pourquoi continuons-nous à le faire ? Pour tenter de comprendre, nous avons voulu interroger la philosophie. Et nous devons avouer notre surprise : la philosophie, jusqu’à un passé (très) récent, ne s’est jamais posée cette question. Elle ne s’est jamais demandé si cette pratique était acceptable. C’était une évidence.
« Tuer les animaux pour les manger, cela allait de soi. On n’en parlait même pas »
« Dans l’Antiquité grecque, on ne pouvait pas tuer un animal ni manger de la viande n’importe comment, tempère la philosophe Elisabeth de Fontenay, auteur de l’ouvrage somme Le Silence des bêtes. La philosophie à l’épreuve de l’animalité (Fayard, 1999). Pour les Anciens, comme pour Aristote et Platon, cette pratique était très codifiée par les sacrifices religieux. Mais tuer les animaux pour les manger, cela allait de soi. On n’en parlait même pas. » A quelques exceptions près : Pythagore (571-495 av. J.-C.), pour qui tuer un animal pour le manger était un crime ; et longtemps après, Plutarque (45-120 apr. J.-C.), dont le traité «S’il est loisible de manger chair» est un vibrant plaidoyer pour l’abstinence de nourriture carnée. Mais, dans leur immense majorité, les Anciens ne se sont intéressés à l’animal que pour démontrer combien l’homme en était différent. Combien il leur était supérieur.
C’est ce qu’on nomme l’humanisme anthropocentrique : une conception fondée sur l’idée de l’exceptionnalisme humain, que la tradition judéo-chrétienne n’a fait que renforcer. Notamment le christianisme, selon lequel la bête a été créée pour le bien de l’homme, centre et maître de la création. Toute la tradition philosophique occidentale sera marquée par cette coupure ontologique entre l’homme et l’animal. Et il faudra attendre Jacques Derrida, et sa déconstruction du propre de l’homme, pour qu’enfin la question soit posée : comment a-t-on pu à ce point légitimer la violence envers l’animal ? Précisément en le nommant « l’animal », plutôt que de parler des animaux, répond-il. Car « l’animal » n’existe pas, si ce n’est pour désigner l’ensemble des vivants pouvant être exploités, tués et consommés hors du champ de la morale et de la politique. Le meurtre de « l’animal » n’est pas reconnu comme tel. Alors qu’il y a bel et bien « crime contre les animaux, contre des animaux ».
Comme Derrida, Elisabeth de Fontenay l’affirme : « Il n’y a aucun fondement philosophique, métaphysique, juridique, au droit de tuer les animaux pour les manger. C’est un assassinat en bonne et due forme, puisque c’est un meurtre fait de sang-froid avec préméditation. » Elle-même, pourtant, n’est pas végétarienne. « Je n’en suis pas fière, mais comment faire autrement ? Je ne mange pas de la viande tous les jours, mais j’adore les lasagnes ! J’adore la sauce tomate à la bolognaise ! Les goûts de chacun, c’est compliqué. C’est idiosyncrasique, c’est l’histoire de l’enfance… » Elisabeth de Fontenay a le courage de cette contradiction majeure, qu’elle analyse à l’aune de notre histoire. « Manger de la viande, c’est un héritage du néolithique ! Vous vous rendez compte ? Du néolithique ! Et toutes les cultures, toutes, sont carnivores ! » Même en Inde, où le végétarisme hindouiste compte nombre d’exceptions.
Changer une habitude plurimillénaire, source de protéines animales et d’un plaisir gustatif singulier ? S’interdire l’accès à un aliment qui, de tout temps, fut considéré comme un mode de distinction sociale ? Pas si facile. Cela coûte du temps, de l’argent, cela oblige dans nos sociétés modernes à se priver d’innombrables produits fabriqués. Pour une famille nombreuse à revenus modestes, cela frise vite le sacerdoce. « Je peux très bien comprendre que certains trouvent trop compliqué d’être végétarien, et que ces mêmes personnes affirment être contre le fait d’élever les animaux pour les tuer », estime la philosophe Florence Burgat, devenue végétarienne « après avoir été hypercarnivore ». « Cela ne me semble pas incohérent. Beaucoup tentent de réduire leur consommation de viande, ou de la rendre plus éthique. L’important est de tendre vers quelque chose. »
Auteur de plusieurs ouvrages sur la question animale, elle consacrera son prochain ouvrage à « l’option carnivore de l’humanité ». Car une question la fascine. « Nous sommes une espèce omnivore, ce qui signifie que nous avons le choix de notre alimentation, rappelle-t-elle. Pourquoi alors l’humanité, au moment où elle arrive à un niveau de développement suffisant pour s’émanciper de l’alimentation carnée – vers la fin du XIXe siècle, quand les connaissances scientifiques et techniques libèrent les bêtes d’un certain nombre de tâches, et que surviennent les premières lois de protection des animaux –, pourquoi fait-elle au contraire le choix de l’instituer ? De l’inscrire dans les techniques, dans les pratiques ? » Un droit désormais devenu, dans la plupart des pays dont le développement le permet, celui de manger de la viande tous les jours.
Depuis quand ? Symboliquement depuis 1865, date à laquelle furent inaugurés les abattoirs de Chicago. En 1870, les Union Stock Yards (littéralement, les « parcs à bestiaux de l’Union ») traitaient déjà 2 millions d’animaux par an. En 1890, le chiffre était passé à 14 millions, dont la mort et le dépeçage fournissaient du travail à 25 000 personnes – Ford, dans ses Mémoires, affirme s’être inspiré de ces abattoirs pour créer sa chaîne de montage à Detroit. C’est ainsi, aux Etats-Unis, que démarre véritablement la démocratisation de la nourriture carnée. Et la production de masse d’une viande issue de ce que l’historien américain Charles Patterson, dans son ouvrage «Un éternel Treblinka» (Calmann-Lévy, 2008), qualifie de génocide animal. Un génocide qu’il n’hésite pas à comparer à celui du peuple juif dans les camps de concentration nazis.
La mise à mort des bêtes à la chaîne, abomination indigne d’une civilisation évoluée
C’est aussi ce que fait le philosophe Patrice Rouget, auteur d’un récent essai sur «La Violence de l’humanisme». « Cette passerelle tendue d’entre deux horreurs est installée aujourd’hui, écrit-il. Des noms dignes de respect, non suspects de mauvaise foi ou de parti pris idéologique, l’ont bâtie pièce à pièce pour que nous osions la franchir. Singer, Lévi-Strauss, Derrida, Adorno, Horkheimer, des victimes revenues des camps de la mort y ont apporté leur contribution. » Ce qui fait de l’extermination perpétrée par les nazis un événement irréductible à tout autre événement de l’Histoire, et ce qui rapproche ce crime de masse de l’enfer de l’abattoir, c’est le processus industriel qui est à l’œuvre. Un processus qui, à la différence des autres génocides, rend le meurtre « identiquement interminable, au moins dans son principe ».
Qu’ils soient végétariens ou « carnistes », tous les philosophes s’accordent donc sur ce point : la production et la mise à mort des bêtes à la chaîne sont une abomination, indigne d’une civilisation évoluée. « Le problème éthique majeur aujourd’hui, ce n’est pas celui de la consommation de viande, affirme Dominique Lestel, philosophe et éthologue à l’Ecole normale supérieure de Paris. C’est l’ignominie de l’élevage industriel. Il y a une dégradation non seulement de l’animal, mais aussi de l’humain à travers ces pratiques. » Auteur d’une provocante «Apologie du carnivore», il estime cependant que les végétariens « éthiques » – ceux qui refusent de manger de la viande au nom de la souffrance des bêtes et de leur droit à la vie –, se trompent de cible en s’obstinant à combattre « le méchant carnivore ».
Le concept de la « viande heureuse »
« Par rapport à l’enjeu qu’est la fermeture des élevages industriels, ces végétariens éthiques seraient infiniment plus efficaces s’ils s’alliaient avec ce que j’appelle les carnivores éthiques : des carnivores qui refusent de manger de la viande industrielle, ou qui considèrent que cela ne se fait pas à n’importe quel prix, ni de n’importe quelle façon, précise-t-il. La moindre des choses que l’on puisse faire pour un animal que l’on tue, c’est de le cuisiner convenablement… C’est-à-dire avoir un rapport avec cet animal mort qui n’est pas celui que l’on a face à une barquette de supermarché. » Dominique Lestel, et il n’est pas le seul, opte pour le concept de la « viande heureuse » – une viande provenant d’animaux bien élevés, bien tués, que nous pourrions ainsi consommer en toute bonne conscience. Un compromis auquel Florence Burgat s’oppose totalement.
L’acte de manger est devenu totalement irresponsable
« Quelle que soit la manière dont on s’y prend, la violence qui consiste à tuer les animaux pour les manger demeure, observe-t-elle. Elle renvoie à la question de fond : qui sont les animaux ? Est-ce que le fait de vivre leur importe ? Pourquoi tuer un homme serait grave, et pourquoi tuer un animal ne le serait pas ? Je n’arrive pas à comprendre ce qui motive cet argument, et je le comprends d’autant moins que les animaux d’élevage, y compris en élevage bio, sont tués très jeunes. Qu’est-ce que cela signifie d’offrir à des bêtes de bonnes conditions de vie dans laquelle elles peuvent s’épanouir, puis de les tuer en pleine jeunesse ? » Vinciane Despret, philosophe à l’université de Liège (Belgique), n’explique pas cette contradiction manifeste. Mais elle rappelle que « l’acte de manger est un acte qui requiert de la pensée », et que la mise en œuvre de cette pensée a été précisément supprimée par notre alimentation moderne. Ce qui a permis que soit instaurée, « sans plus de révolte, la folie furieuse que constitue l’élevage industriel ».
« Au fur et à mesure des années, ce qui constituait un animal domestique vivant a progressivement disparu de tout état de visibilité », souligne-t-elle. La plupart des gens ne mangent plus que sa chair – laquelle, une fois dans l’assiette, évoque de moins en moins la bête dont elle vient. Le comble est atteint avec le hamburger : à Chicago, une étude a mon­tré que 50 % des enfants des classes moyennes ne faisaient pas le lien avec un animal. « La conséquence de cette logique, qui est en connivence avec l’élevage industriel, c’est que l’acte de manger est devenu totalement irresponsable : c’est un acte qui ne pense pas », conclut Vinciane Despret.
Penser plus, donc, pour enrayer cette tuerie et ces souffrances de masse ? Et manger moins de viande, bien sûr. Mais encore ? Fermer les élevages industriels ? A moins de se payer de mots, il n’y a guère d’autre solution. Mais il s’agirait d’une solution ultraradicale. Supprimer la production intensive et favoriser l’élevage artisanal, même en augmentant les surfaces dévolues aux bêtes, cela reviendrait à disposer d’une quantité de viande infinitésimale à l’échelle des 7 milliards de personnes qui peuplent la planète. A en faire à nouveau un mets de luxe, rare et accessible seulement à une petite partie de la population… L’inverse de la poule au pot du bon roi Henri IV, en quelque sorte. Pas très satisfaisant pour qui espère réduire les inégalités.
La planète ne pourra pas supporter longtemps les humains et leurs élevages
Reste une évidence, non plus philosophique mais écologique : au train où s’épuisent nos ressources naturelles, la planète ne pourra pas supporter longtemps les humains et leurs élevages. En 2001, alors que l’épidémie d’encéphalopathie spongiforme bovine (EBS) battait son plein, Claude Lévi-Strauss publiait un texte magnifique, «La Leçon de sagesse des vaches folles» (revue Etudes rurales, 2001). Citant les experts, il y rappelait que « si l’humanité devenait intégralement végétarienne, les surfaces aujourd’hui cultivées pourraient nourrir une population doublée ». Les agronomes se chargeraient d’accroître la teneur en protéines des végétaux, les chimistes de produire en quantité industrielle des protéines de synthèse, les biologistes de fabriquer de la viande in vitro – elle existe déjà en laboratoire.
Mais alors, plus de bêtes ? C’est ce que redoute Jocelyne Porcher, ancienne éleveuse devenue sociologue à l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), qui vient de coordonner un «Livre blanc pour une mort digne des animaux». Un avenir sans élevage est un avenir sans animaux, du moins sans ces animaux avec lesquels nous avons une relation de travail, prévient-elle. Ce qui ne convainc guère la philosophe Anne Frémaux, auteur de «La Nécessité d’une écologie radicale» (Sang de la Terre, 2011). « C’est là un argument qui s’appuie sur la préférence abstraite pour l’existence plutôt que la non-existence, et qui ne prend pas en compte la vie réellement et concrètement vécue par l’individu », estime-t-elle, en suggérant de réensauvager les animaux domestiques et d’agrandir l’espace dévolu aux espèces naturelles.
Florence Burgat, elle, n’en démord pas : « Tant que l’homme mangera les animaux, rien ne pourra changer dans sa conduite envers les autres hommes. On ne peut pas éduquer à la non-violence envers son prochain quand des espèces très proches de nous restent tuables. »

lundi 29 décembre 2014

Métropolisson

Le photographe Janol Apin propose des relectures amusantes du métro parisien, en mettant en scène avec humour et imagination les noms de ses 120 stations.  


Calembours, charades, jeux de mots, doubles sens, Janol Apin nous invite à un voyage souterrain parfois candide, souvent drôle mais toujours anecdotique où l'image et le texte se rencontrent.

Quelques photos :





Toutes les photos à cette adresse : http://www.janol-apin.com/photos/metropolisson






samedi 27 décembre 2014

Leeloo aime la fourrure polaire


Faut que j'appelle ma mère


"Faut que j'appelle ma mère", c'est la légende que m'inspire cette photo trouvée sur facebook.

Comment ce singe a-t-il pu se procurer se téléphone portable ? Ce n'est pas dit dans la chanson, ni sur facebook.




vendredi 26 décembre 2014

Résultats de l'édition 2014 du concours photo du National Geographic

Vu sur le site voyagerloin.com l'article et les photos suivantes :

Lancée depuis plusieurs semaines, l'édition 2014 du concours photographique du National Geographic vient de déclarer ses vainqueurs. Plus de 10 000 participations ont été étudiées par le jury qui n'ont finalement primé que onze (douze ? ) clichés. Venez les découvrir avec nous !
En plus de voir son nom en haut de l'affiche, le grand gagnant du concours devrait recevoir la modique somme de 10 000 dollars et va être invité à Washington pour assister à l'un des plus grands séminaires sur la photographie existant dans le monde.
Tout ce qu'on peut dire, c'est que ces clichés méritent bien la reconnaissance, ils sont tout simplement magnifiques. Et si vous voulez voir quelques unes des 10 000 photographies proposées pour le concours, voici 50 des plus beaux clichés sélectionnés par nos soins.

1.Le jour de l'indépendance

Grand gagnant du concours

Marko Korosectravel.nationalgeographic.com
"Alors que je faisais une chasse aux tempêtes dans la Tornado Alley aux Etats-Unis, j'ai rencontré de nombreux orages supercellulaires. Cette photographie a été prise alors que nous approchions d'un orage près de Julesburg, dans le Colorado, le 28 mai 2013. L'orage a été accompagné d'un alerte tornade pendant plus d'une heure, mais il est finalement resté en orage à basse précipitation tout le long de ses cycles et n'a jamais produit de tornade, juste un peu de pluie, pas mal de grêle et cette forme d'entonnoir."
Julesburg, Colorado - USA

2.En compagnie du géant

Gagnant du prix des internautes

James Eimmermantravel.nationalgeographic.com
"Immortaliser un bref moment d'émerveillement lors d'un séjour au Parc National des Séquoias, sur le chemin des 100 géants."
Park National des Séquoias, Californie - USA

3.Mea Shearim, Jérusalem, Israël

Deuxième place du concours

Agnieszka Ttraczwskatravel.nationalgeographic.com
"Mea Shearim, le quartier ultra-orthodoxe de Jérusalem. Le jeune couple tout juste marié que forment Aaron et Rivkeh seront seuls pour la première fois après la cérémonie de leur mariage. Celui-ci a été arrangé par leurs familles. Les jeunes (âgés de 18 ans) se sont rencontrés une fois pour confirmer le choix et ont depuis été interdit de se rencontrer ou même de se parler."
Mea Shearim, Jérusalem - Israël

4.Un plongeur au royaume magique

Troisième place du concours

Marc Henauertravel.nationalgeographic.com
"Le lac vert (Grüner See) se trouve à Tragöß, en Autriche. Au printemps, la fonte des neiges fait monter le niveau de l'eau d'à peu près 10 mètres. Ce phénomène, qui ne dure que quelques semaines, recouvre les chemins de randonnée, les prairies et les arbres. Le résultat est ce paysage de plongée magique."
Lac de Grüner See, près de la ville de Tragöß - Autriche

5.Source de lumière

Prix du mérite

Marcelo Castrotravel.nationalgeographic.com
"Un jeune moine trouve la source de lumière parfaite pour lire son livre à l'intérieur d'une pagode de la vieille ville de Bagan, en Birmanie."
Bagan - Birmanie

6.La fin du monde

Second prix du mérite

Sean Hacker Tepertravel.nationalgeographic.com
"Cette photographie, prise à côté de la balançoire 'de la fin du monde' à Baños, en Equateur, immortalise un homme assis sur la balançoire, surplombant le mont Tungurahua en éruption. Cette éruption a eu lieu le 1er février 2014. Quelques minutes après voir pris cette photo, nous avons dû évacuer la zone à cause d'un nuage de poussière qui approchait."
Baños - Équateur

7.Un repos bien mérité dans le Sahara

Troisième prix du mérite

Evan Coletravel.nationalgeographic.com
"Cette photo de Moussa Macher, notre guide touareg, a été prise au sommet de Tin-Merzouga, la plus grande dune de la région de Tadrart, dans le désert du Sahara du sud de l'Algérie. Moussa se reposait en attendant que nous finissions notre lutte de 45 minutes pour arriver au sommet. Il n'a fallu que 10 minutes de roulage, de sprint et de saut pour nous revenir en bas."
Tin-Merzouga, Tadrart, massif montagneux du Tassili n'Ajjer - Algérie

8.Relooking divin

Quatrième prix du mérite

Mahesh Balasubramaniantravel.nationalgeographic.com
"Prise lors du festival de Mayana Soora Thiruvizha, qui se déroule tous les ans au mois de mars dans le petit village de Kaveripattinam, le lendemain du Maha Shivarathiri (la grande nuit de Shiva). Le festival est dédié à Angalamman, le dieu gardien largement idôlatré dans le Sud de l'Inde."
Kaveripattinam, état de Tamil Nadu - Inde

9.Les demoiselles attendent

Cinquième prix du mérite

Susie Sterntravel.nationalgeographic.com
"Alors que j'explorais le Burough Market à Londres, j'ai été ravie de tomber sur quatre jeunes femmes adorables habillées de robes blanches vintage, mangeant de la crème glacée pendant que les marchands locaux les regardaient. Sont-elles de futures mariées ? Des demoiselles d'honneur ? Je ne sais pas, mais elle ont évidemment l'air de vivre un jour très spécial."
Burough Market, Londres - Royaume-Uni

10.Petit village brumeux

Sixième prix du mérite

Duowen Chentravel.nationalgeographic.com
"Cette photographie a été prise le midi du 25 décembre 2013, depuis le château qui est situé juste au-dessus de la petit ville et qui est le point de vue parfait pour un panorama de cette ville historique presque intacte. Le brouillard et la brume se répandaient partout et donnaient à la ville un côté mystérieux.
Ceský Krumlov, Bohème du Sud - République Tchèque

11."Khosto" La paix à Devil's Knuckle

Septième prix du mérite

Byron Inggstravel.nationalgeographic.com
"Lors de notre arrivée à Jonathan's Lodge, nos chevaux ont célébré la libération de leurs lourds fardeaux. Avec le Devil's Knuckles en arrière-plan et la lueur de l'après-midi, comment aurais-je pu ne pas prendre avantage de ces magnifiques créatures se réjouissant ? C'était la fin du premier jour d'une balade à cheval de trois jours."
Jonathans Lodge, Qachas Nek, parc national de Sehlabathebe, Lesotho

12.Meilleurs amis


Réhahn Croqueviellerehahnphotographer.com
"Kim Luan (6 ans) et son éléphant. La minorité M'Nong vit dans les montagnes centrales du Vietnam. Il est très rare de voir un M'Nong vêtu d'un costume traditionnel au Vietnam. Les éléphants sont considérés comme des membres de la communauté."
Montagnes centrales - Vietnam

Nuit

En mathématiques, la lettre " N " est le symbole pour désigner l'ensemble des entiers naturels, et le chiffre " 8 " (à l'horizontale : \infinest le symbole de l’infini.
Et dans de nombreuses langues européennes, le mot " NUIT " est formé par la lettre “ N ” suivie du numéro " 8 " dans la langue respective (à une lettre près dans certains cas).
Voici quelques exemples :
- en PORTUGAIS : noite = N + oito
- en ANGLAIS : night = N + eight
- en ALLEMAND : nacht = N + acht
- en ESPAGNOL : noche = N + ocho
- en ITALIEN : notte = N + otto
- en FRANCAIS : nuit = N + huit
Ainsi, dans beaucoup de langues, le mot " NUIT " correspond à entiers naturels et infini, ce qui ne veut rien dire, mais c'est rigolo !

Etonnant, non ? (comme aurait dit Pierre Desproges)


 

mercredi 24 décembre 2014

Best of Californie et LV

A l'occasion des fêtes de fin d'année, j'ai créé un album photo avec 80 photos prises lors de notre séjour aux USA en avril et mai 2014. C'est quand même plus digeste que les 2000+ photos prises en tout.

Voilà un lien pour accéder à l'album Picasaweb :

Best of California & LV


Et voilà le diaporama :

Très joli sapin de Noël


Fait par Olya.



mardi 23 décembre 2014

Rapide

Paul veut s'acheter un casque de "gamer" avec le chèque cadeau qu'il a eu du CE de Schneider. Il a vu ce casque sur le site Internet de la FNAC.

Nous y allons, zut ils ne l'ont pas en stock. La dame vérifie sur son ordinateur, il en reste 2 en stock en France, dont un à la FNAC du centre ville de Grenoble (nous sommes à Grand-Place). Elle appelle la FNAC du centre ville pour s'assurer, re-zut il s'agit d'une erreur de stock, ils ne l'ont pas.

La dame nous propose de le commander, ça prend 4-5 jours nous dit-elle. Paul veut vraiment ce casque, alors nous le commandons.

C'était hier. Aujourd'hui, je vérifie sur le site de la FNAC où en est cette commande, et surprise, il est arrivé à 11 heures :




Et voilà le casque en question :




dimanche 21 décembre 2014

Promenade StMurienne

Staprème, promenade dans St Mury avec Paul, Olya et sa copine Victoria :
Paul nous fait remarquer que c'est le jour le plus court de l'année. Effectivement, les ombres sont très grandes à 16 heures :

... / ...

Le soleil se couche, nous rentrons :
Les ombres ont encore grandi :
Derniers rayons :
Joli ciel :





Huîtres enfin livrées

Les huîtres que j'ai commandées devaient arriver au marché d'Echirolles hier, mais il y a eu un loupé. Du coup je suis allé les chercher au marché Ste Claire des Halles aujourd'hui, tout va bien :




samedi 20 décembre 2014

GrenoRaclette

Notre club de photos Focus Grenoble organise une exposition de photos à la Bastille :

A l'occasion du vernissage, ils organisent une GrenoRaclette, ce qui dans le jargon du club veut dire que les membres du club mangent une raclette sur place une fois l'exposition fermée au public.

C'était bien sympa.

Nous voilà au pied du téléphérique :
On achète les tickets :
Dans le téléphérique :
La salle Lesdiguières :
Grenoble vu de nuit :
Le cours Jean-Jaurès :

Quelques photos de l'expo sur le thème "2" :






Nuages







HEMA

 Vu au cul d'une de nos casseroles : Comme HErvé MAriage.

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