dimanche 22 juillet 2018

Ibex

Visite du site de fouilles archéologiques d’Akrotiri au sud de l’île de Santorin.
En 1967 des archéologues découvrent les restes de ce qui est semble-t-il la plus ancienne ville du monde, fondée aux alentours de 3200 ans avant JC, et figée en l’an -1620 par l’éruption du volcan de Santorin. La ville a été recouverte de 7 à 10 mètres de pierre ponce, cendres et blocs de lave successivement éjectés par l’éruption. En dégageant ces couches, les archéologues découvrent la ville telle qu’elle était il y a 3600 ans. 
Contrairement à Pompéi (bien plus tard, en 79 après JC), les habitants ont eu le temps de fuir, probablement prévenus des semaines auparavant par des tremblements de terre, car aucun reste humain, aucun bijou, aucun objet de valeur n’a été retrouvé sur place. Des traces de ce tremblement de terre sont visibles sur des marches d'escalier en pierre taillée, qui sont toutes cassées en leur milieu, ainsi que sur les murs endommagés des bâtiments.
Aucun bijou ? Pas tout à fait, une petite statue en or d’un ibex, sorte de chèvre à longue corne, a été retrouvée dans une petite boîte en bois soigneusement travaillée, statue qui se trouve exposée au musée archéologique de Santorini : 
Tellement d’histoire, d’humanité, et d’années se trouvant concentrée dans cette petite statue de 11 centimètres par 9, qu’elle est soudainement devenue pour moi l’objet de recherches irrépressibles : il me fallait absolument trouver une copie. Après avoir visité des dizaines de boutiques de bijoux, de souvenirs, d’objets archéologiques, sans succès, le Graal a finalement été trouvé dans une librairie de livres anciens : 
Je suis heureux et ému de partager avec vous la photo de cette petite statue quand je l'ai achetée à Santorin :
Et la voilà à St Mury :








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