http://www.leboncoin.fr/bricolage_jardinage/188086461.htm?ca=22_s
Ce n’est qu’un arrosoir, mes frères.
Oui, mais pas n’importe lequel.
Il n’est pas exagéré de parler d’un véritable puits portatif. Le terrain le plus stérile, abreuvé par ses soins, se révèlera d’une fécondité déconcertante, comme en témoigne la photo 2, réalisée quasiment sans trucage.
L’engin est d’ailleurs déconseillé pour les bonsaïs. Aussi sec, si l’on peut dire, ils atteindraient une taille de sapin de Noël.
Descriptif et usage :
Quoique parfaitement irréprochable, il est en tôle.
Tandis qu’un vulgaire modèle en plastique ploie sous la charge et fond comme un sorbet à la première canicule, celui-ci présente une rigidité qui laisserait rêveurs bien des acteurs du X.
Autre avantage de l’engin : sa panse métallique, magnifique caisse de résonance, constitue un répulsif acoustique contre les hordes de nuisibles. Son glouglou de dindon, amplifié par les parois galvanisées, mettra en fuite taupes, doryphores et pucerons. Quant aux limaces, ce sera un plaisir de les voir détaler comme des lièvres en se bouchant les oreilles de leurs petites mains absentes.
Pendant ce temps, votre voisin, sous-équipé, se prendra les pieds dans un (inter)minable tuyau en caoutchouc, tel un explorateur étouffé par un anaconda. Empêtré dans son spaghetti géant, il vous verra arpenter vos terres, nonchalant, votre Niagara à la main, déclenchant le déluge à volonté. Derrière sa haie, il enragera devant la luxuriance équatoriale de vos plates-bandes, qui plongera dans l’ombre ses arbrisseaux chétifs et assoiffés.
Soyez magnanime : offrez-lui une ou deux fraises bien juteuses pour le consoler.
Et maintenant, le bouquet final : ce rêve du jardinier coûte 11 €.
Ça s’arrose.
Ce n’est qu’un arrosoir, mes frères.
Oui, mais pas n’importe lequel.
Il n’est pas exagéré de parler d’un véritable puits portatif. Le terrain le plus stérile, abreuvé par ses soins, se révèlera d’une fécondité déconcertante, comme en témoigne la photo 2, réalisée quasiment sans trucage.
L’engin est d’ailleurs déconseillé pour les bonsaïs. Aussi sec, si l’on peut dire, ils atteindraient une taille de sapin de Noël.
Descriptif et usage :
Quoique parfaitement irréprochable, il est en tôle.
Tandis qu’un vulgaire modèle en plastique ploie sous la charge et fond comme un sorbet à la première canicule, celui-ci présente une rigidité qui laisserait rêveurs bien des acteurs du X.
Autre avantage de l’engin : sa panse métallique, magnifique caisse de résonance, constitue un répulsif acoustique contre les hordes de nuisibles. Son glouglou de dindon, amplifié par les parois galvanisées, mettra en fuite taupes, doryphores et pucerons. Quant aux limaces, ce sera un plaisir de les voir détaler comme des lièvres en se bouchant les oreilles de leurs petites mains absentes.
Pendant ce temps, votre voisin, sous-équipé, se prendra les pieds dans un (inter)minable tuyau en caoutchouc, tel un explorateur étouffé par un anaconda. Empêtré dans son spaghetti géant, il vous verra arpenter vos terres, nonchalant, votre Niagara à la main, déclenchant le déluge à volonté. Derrière sa haie, il enragera devant la luxuriance équatoriale de vos plates-bandes, qui plongera dans l’ombre ses arbrisseaux chétifs et assoiffés.
Soyez magnanime : offrez-lui une ou deux fraises bien juteuses pour le consoler.
Et maintenant, le bouquet final : ce rêve du jardinier coûte 11 €.
Ça s’arrose.
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