De tout, un peu, au fil de l'eau. Et en ture pour de nouvelles avenroutes ! ......................................................................... (n'oubliez pas de cliquer sur 'Articles plus anciens' au bas de cette page)
C'est aujourd'hui que Rosetta a été dirigée vers la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko pour s'y écraser. Pendant toute la descente, Rosetta a pris des photos et les a envoyées vers la Terre. A 15 kilomètres de distance :
A 12 kilomètres :
A 11 kilomètres :
A 9 kilomètres :
6 kilomètres :
5 kilomètres :
1,2 kilomètres :
Et enfin, la dernière photo prise par Rosetta juste avant de s'écraser sur Tchouri, à 20 mètres de distance :
Je suis partagé entre l'émotion, la tristesse de voir finir ainsi une sonde qui a fait un si long voyage et un si incroyable travail, l'admiration pour l'exploit technique, et l'émerveillement qui est toujours le mien face aux objets célestes. C'est un peu pareil du côté du centre de contrôle de l'ESA :
Le sujet importe peu, c'est ce qui est situé à la fin de l'email qui est drôle. D'habitude il y a un texte dont les termes varient un peu, mais dont l'idée est toujours la même, à savoir : pensez à l'environnement avant d'imprimer cet email, sous entendu imprimer = contribuer à la déforestation.
Ici, il est indiqué qu' "Aucun arbre n'a été endommagé par le processus d'envoi de cet email. Par contre, un grand nombre d'électrons ont été terriblement incommodés".
Nous avons passé une partie de la journée au "Isère Food Festival", qui se déroulait au marché d'intérêt national, le M.I.N.
Plein de stands sympas, tous liés à la nourriture et à la gastronomie locales. Ici, le chef de Chavant, Jérémie Müller, prépare une recette, presqu'incognito :
Un stand où on pouvait goûter de la raclette (regardez la file d'attente, derrière) :
Fruits et légumes décorés chez Charly Primeurs :
Une carte de la région en fruits et légumes :
Tout ça sous la magnifique voûte de béton du M.I.N. :
Ici, je ne sais pas ce qu'ils font, mais ils rigolent :
Un petit nombre de chanceux dont je fais partie ont réussi à acheter des tickets à temps, et peuvent donc déjeuner sur place, et se régaler de plats préparés par 5 (ou 6 ? ) grands chefs de l'agglomération. C'est ici que le déjeuner se passe :
On fait la queue pour récupérer le plat de son choix :
Et derrière, ils préparent (assez lentement, ce n'est pas très bien organisé) :
Dans l'après-midi, on remet les prix à de jeunes cuisiniers talentueux. Deux catégories, salé à gauche, sucré à droite. Bizarre, à chaque fois il y a trois ex-aequo, et un gagnant, j'imagine que c'est pour les encourager. Ici au centre c'est le confiseur chocolatier Thierry Court qui remet le prix "sucré" :
Google Photos a créé un film qu'il a lui même appelé "L'été des sourires", sur base de photos prises cet été. On peut le voir en cliquant sur le lien ci-dessous :
13500, c'est le nombre d'avions de ligne en vol au moment où ce site Internet (flightradar24.com) les a recensés et visualisés sur l'image ci-dessous :
En allant sur leur site (https://www.flightradar24.com/), vous pourrez voir en direct et en dynamique les avions en vol autour de votre région.
J'aime bien les vidéos de Ken Block, ce pilote américain qui fait des dérapages contrôlés avec sa Ford de 600 chevaux dans des endroits inhabituels. Les photos ci-après sont extraites de la video Gymkhana 9, qui est postée juste après :
Le phénomène a été découvert à l'origine sur cette photo de Paco, mais il touche les lèvres d'autres photos, qui au lieu d'être roses comme dans la vraie vie, et sur l'écran, sont... bleues quand on imprime (photo du haut) !
Après quelques semaines d'incompréhension, de recherches et tentatives diverses, le mystère a été résolu aujourd'hui, en tout cas partiellement. Il semblerait que l'application d'impression intégrée dans l'iPad déconne et cause ces lèvres bleues. Le service support HP nous a fourni une autre application d'impression, et grâce à elle, Paco a retrouvé ses lèvres roses (photo du bas).
A la fête des communautés, nous avons acheté une bouteille de Kvas.
Le kvas c'est une boisson fermentée et pétillante, obtenue grâce à la fermentation naturelle du pain. Son autre nom c'est la "bière du pain". C'est une boisson très populaire dans les anciens pays de l'est. C'est très bon, on s'est fait l'apéro hier soir avec notre bouteille de kvas.
Les différentes heures sur la planète, vaste et intéressant sujet ! Point de départ, midi c'est quand le soleil est au zénith. Comme la terre tourne sur elle-même, il y a en permanence une ligne sur terre pour laquelle le soleil est au zénith et pour laquelle il est donc midi (les méridiens). Mais il suffit de s'écarter un tant soit peu vers l'est ou l'ouest, et il n'est plus midi. Donc en fait, il y a autant d'heure différente, qu'il y a de latitude. Ce ne serait vraiment pas pratique pour les échanges internationaux s'il y avait autant d'heures différentes. D'où la création des fuseaux horaires, un fuseau étant une zone où l'heure est la même sur toute sa largeur d'est en ouest. Donc dans un fuseau horaire, il n'y a qu'un seul endroit où l'heure est exacte, mais dans le reste du fuseau, le décalage d'heure est minime, au maximum + ou - 30 minutes. Vous suivez ? Bon, tout ça c'est dans un monde idéal dans lequel les fuseaux horaires seraient dessinés comme 24 quartiers d'orange égaux sur le globe. Mais pour des raisons géographiques, historiques, politiques, ou pour simplifier, les pays, qui sont souverains pour décider de l'heure qu'il est chez eux, ont pris des libertés avec les quartiers idéaux que j'évoquai plus haut, et il y a donc des endroits sur terre où l'heure officielle est très éloignée de l'heure solaire. La carte ci-dessous représente ces écarts, en rouge jusqu'à -2 heures par rapport à l'heure solaire, en bleu jusqu'à +2 heures par rapport à l'heure solaire, et en blanc les rares endroits alignés sur l'heure solaire :
Vous voyez qu'il y a quand même peu d'endroits où l'heure est correcte (zones blanches), et quasiment tous les pays sont en décalage avec l'heure solaire. Et il y a plus de rouge, donc plus de pays en avance que de pays en retard. Par exemple la France est un petit peu en avance à l'est (Strasbourg, Grenoble, Nice), et très en avance à l'ouest (Caen, Bordeaux, et encore plus à Brest). Regardez aussi le cas de la Chine, qui s'étale sur 4 fuseaux horaires, mais a fait le choix d'avoir une heure unique, ce qui fait qu'à l'ouest de la Chine, le décalage avec le soleil est de l'ordre de 3 heures ! Et la Russie, qui du fait de sa taille, a à la fois des zones alignées, en avance et en retard. Et l'Inde, qui a fait le choix d'être décalé d'une demi-heure en plus, mais qui finalement n'est pas trop mal alignée avec le soleil. C'est tout pour aujourd'hui.
Staprème, non avons fait le parcours numérique, une des activités du festival Jour et Nuit :
Nous n'avons pas suivi l'itinéraire proposé, et commencé plutôt par le numéro 3, les Mental Maps de l'artiste Claire Sauvaget.
Voici une première "mental map", une carte mentale, qui flotte en l'air devant Olya, le tout en lumière noire :
Il s'agit de souvenirs de trajets que l'artiste effectuait dans le passé, et qu'elle a matérialisé sous forme de petites maquettes avec une imprimante 3D :
Ensuite, nous nous dirigeons vers la casemate et le musée d'archéologie, entre les deux se trouve l'étape numéro 4 :
Musique électronique avec des effets d'écho qui viennent des murailles voisines, très sympa.
Puis nous montons au musée dauphinois, pour voir les étapes 1 et 2.
Etape 1, une installation lumineuse et sonore dans la chapelle baroque :
Un clavier et des lumières, bof :
En passant, on jette un coup d'oeil à l'autre chapelle, où va se jouer un concert de rock ce soir :
Etape 2, dans la roseraie, des plantes qui parlent quand on les touche, très drôle :
On redescend du musée dauphinois, une photo en passant :
Et enfin, nous finissons par l'étape 5 sur l'esplanade du musée, où grâce à une télécommande on génère des effets lumineux :
