Pour ne pas salir et déranger le moins possible, les ouvriers accèdent au balcon par l'extérieur :
De tout, un peu, au fil de l'eau. Et en ture pour de nouvelles avenroutes ! ......................................................................... (n'oubliez pas de cliquer sur 'Articles plus anciens' au bas de cette page)
mardi 31 août 2021
Travaux sur notre balcon
Pour ne pas salir et déranger le moins possible, les ouvriers accèdent au balcon par l'extérieur :
Grenoble voûté
lundi 30 août 2021
La gestion de l'épidémie, vue par Alain Bauer
- qu'il s'est passé la même chose lors de l'épidémie de grippe espagnole de 1918 - 1921 : d'abord le refus du masque, puis c'est pas grave ça va passer, c'est qu'une grippette, ... , jusqu'à au secours c'est la fin du monde (effectivement, cette grippe a fait entre 20 et 50 millions de morts selon les auteurs)
- qu'avant 2009 nous étions prêts ; les politiques avaient demandé à des scientifiques, des experts, de préparer un dispositif pour se protéger d'une éventuelle épidémie
- mais l'épidémie de H1N1 de 2009 - 2010 bien qu'annoncée ne s'est pas déclarée, du coup les politiques ont déconstruit entre 2011 et 2020 le dispositif qui aurait pu nous sauver, ou au moins aider lors de l'actuelle épidémie de Covid 19
- "ce qui semble nouveau c'est ce que nous avons oublié"
- la différence entre l'Europe (des idées et pas de moyens) et les Etats Unis (peu d'idées, mais une rare capacité à faire du business)
Monument pour l'amitié entre la Russie et la Géorgie
dimanche 29 août 2021
samedi 28 août 2021
Les Europes
vendredi 27 août 2021
Le système solaire à l'échelle
jeudi 26 août 2021
Passerelle fermée
mercredi 25 août 2021
Circuit avec voiture
Intérieur d'une cellule
mardi 24 août 2021
Censure
C'est vraiment se foutre de la gueule du monde de ne pas publier mon commentaire pour de fausses raisons. Ils ont trop de clients chez Leroy Merlin pour les maltraiter ainsi ?
Job dating
Et encore une bonne heure d'attente à l'intérieur, avant de pouvoir rencontrer un recruteur :
Résultat : deux heures d'attente, 10 minutes d'entretien, et pas de poste.
Rayons vides
lundi 23 août 2021
Reprise
Inquiétude
" Bilan de la garde : j’en peux plus du Covid. De cette médecine dégradée par l’afflux de masse. D’intuber et voir crever des mecs de 30-40 ans. De refuser des 60-65 ans direct. De laisser ceux « juste » hypoxémiques à 88% de sat sous 15L d’O2 dans les services. Ça devient vraiment dur.
« Bon on a un décès en chambre 3, on va aller faire le tour dans les étages voir lequel semble le plus urgent à prendre »
Je ne vais pas faire un énième laïus vaccination. Mais ça me rend malade, fou de rage, d’avoir 100% de non-vaccinés dans les patients, tous plus graves les uns que les autres. C’est désemparant. Le silence des autorités publiques et médicales face aux Raoult and co est criminel.
Anecdote morbide : un patient très hypoxémique répond plutôt bien à sa VNI (un masque étanche qui souffle en pression) mais est assez opposant et rechigne à faire ses séances. Il l’a pas quittée de l’aprèm après avoir vu passer le cercueil de son voisin (mise en bière immédiate).
En réa, les patients arrivent par définition graves, avec un pronostic vital engagé. C’est le boulot, l’humain est bien sûr très présent mais avec un œil de « technicien » de la défaillance d’organe derrière qui permet de prendre du recul. Là, j’ai jamais connu ça.
Presque tous les jours, au moment de devoir endormir et intuber ceux qui se dégradent trop, la même question : « - ça va durer combien de temps ? Je vais mourir ? - on va te faire dormir le temps de permettre aux poumons de cicatriser, que tu te reposes »
Pour certains on a de l’espoir, parfois une bonne amélioration dès le premier décubitus ventral. Mais d’autres, avec TDM dramatique, on sait que c’est probablement condamné d’avance. Engagement thérapeutique max bien sûr. Mais en sachant que ça va -probablement- pas passer.
Tu rentres chez toi et tu vois ces manif de la honte antivax de cinglés privilégiés, tous leurs discours délirants sur le «danger» du vaccin, leurs pseudo traitements précoces, leurs théories du complot. C’est une insulte aux soignants, aux malades, aux morts. En toute impunité.
Raoult et ses sbires ont menti et manipulé, se sont trompés absolument sur tout. Ils ont du sang sur les mains, des milliers de morts qu'ils ont entrainés par leur inconséquence. On leur donne encore le micro ? Que font nos autorités ? Combien de morts faudra-t-il encore ? "
Je ne suis pas spécialiste, mais je trouve ça inquiétant.
Témoignage
" Bonjour à tou.te.s,
Je suis interne en réanimation au CHUG et urgentiste de formation, je connais très bien ces deux services du CHU et j’aimerais apporter mon témoignage sur ce qui se passe depuis 3 semaines.
Premièrement, pour ceux qui se demandent pourquoi les soignants, principaux concerné.e.s ne se manifestent pas autant sur les RS, la réponse est plurifactorielle :
- Nous n’avons pas le temps, pendant que certains consacrent leurs jours à commenter et opiner sur tout ce qui se passe sans en avoir la moindre assurance ni connaissance… nous sommes au front, à faire tout ce que l’on peut pour sauver le plus de vies et limiter les dégâts
- Après tout le temps passé au travail (80h/semaine pour ma part), je peux vous dire que la principale chose que l’on veut en rentrant à la maison c’est COUPER (et c’est quasi impossible). Ne plus entendre parler de ce virus, de tous les décès, d’à quel point on méprise notre expertise, nos connaissances en mettant au même niveau (ou au-dessus) que la notre, la parole de personnes qui n’ont rien à voir avec le domaine de la santé, qui ne sont ni à la 1ère, 2e, 3e, 4e ligne… et qui arrive à avoir un égo tel qu’ils pensent détenir la vérité et mettre en doute les récits de personnes qui s’acharnent au boulot quitte à mettre leur santé à bout. La charge mentale liée à tout ce que l’on fait aujourd’hui est sous-estimée totalement : on est présent, on vit jusqu’à plusieurs décès par jour, on pleure, on garde la face devant les familles, on se tue à la tâche dans des conditions déplorables, on enchaîne les heures, on ne compte pas, et comme si cela n’était pas assez, on se prend la foudre de pseudo-médecins du net (et de dehors) qui induisent en erreur la population en diffamant et spéculant sans jamais mettre un pied à l’hôpital (sauf pour distribuer des tracts plein de mensonges)
- Enfin, pour ce qui est des médecins, comme vous le savez, la majorité ne sont pas guadeloupéens. Au vu de la situation, prendre la parole quand c’est le cas, est se risquer à recevoir des commentaires affligeants. J’en ai moi-même fait les frais en apparaissant il y a qq semaines sur un reportage Gpe 1ère suivant lequel j’ai reçu des messages sur mes réseaux m’ordonnant de quitter la guadeloupe car j’étais « une médecin blanche voulant empoisonner la population avec ce vaccin». C’est une infime minorité, on le sait. Mais se prendre des dizaines de messages comme ceux-ci ne donne pas envie de montrer son visage en public. Loin de moi l’idée de prouver la quelconque existence de racisme « anti-blanc », je ne pense pas que cela existe même. Mais ces commentaires racialement haineux, quand bien même soient-ils fondés sur des injustices passées et présentes, sont difficiles à avaler quand on bosse pour une population qu’on chérie (pour ma part).
Ces raisons, et plein d’autres, expliquent pourquoi la prise de parole est difficile.
Cependant, maintenant que je l’ai prise, je vais vous raconter ce qu’il s’y passe en réanimation, aux urgences et dans tous les établissements de santé de l’île.
Visualisez une situation catastrophique, semblable à un contexte de guerre, … et vous y serez.
Rien n’est mensonge, je dirais même qu’au vu du capital humain, les médias euphémisent.
La raison de cette débacle n’est pas un manque de moyens (même s’il est présent), ni un manque de lit (la réanimation hors covid n’est pas sujette à saturation), … elle est due un flux de malades incontrôlable au vue de la transmission en ville. Bien que des lits soient ouverts constamment (en médecine, on est passé de 15 lits à plus de 100 en 3 semaines, en réanimation de 12 à 70 en 3 semaines aussi…), nous n’arrivons pas à contenir la vague. Le COVID nous a montré nos limites en tant que praticiens. Même avec toute la volonté et les nuits debout, les personnes qui arrivent graves, décèdent. Nous sommes fatigués, tant physiquement, que psychologiquement. Nous sommes habitués à côtoyer la mort, là n’est pas le problème. Cependant, nous n’avions pas l’habitude de devoir expliquer à des personnes que leur proche de 40 ans sans co-morbidités qui n’était pas si mal jusque-là, a dû être intubé, mis sur le ventre et a de grandes chances de décéder. Ni d’expliquer à des enfants, que leur père de 60 ans ne sera accepté en réanimation, non pas parcequ’il n’y a plus de places, mais parceque nous ne pouvons pas donner de place à des personnes, qui nous le savons, n’ont que 5% de chance de sortir de la réanimation vivantes. Nous leur donnions cette opportunité de gagner du temps et de laisser un miracle opéré jusque-là. Aujourd’hui, nous ne sommes plus en moyen de le faire. Cette fatigue psychologique est accompagnée de nos larmes, qu’on essaie de garder pour nous, de notre colère de ne pas pouvoir sauver des patients qu’on suit depuis 2 semaines, de ce désarroi d’avoir tiré la sonnette d’alarme sur ce qui allait arriver en demandant aux gens de se vacciner et de nous voir traiter de corrompus et de menteurs. La situation est grave, une majorité de familles en sortira endeuillées ou affaiblies, sachez-le. A ce stade, nous espérons juste en sauver au maximum, pour ne pas avoir ces morts sur la conscience. Nous payons un retard de vaccination, et il serait de mauvaise foi de ne pas l’admettre. Tout en comprenant les raisons qui ont causé cette méfiance, la situation est bien trop grave pour être politisée, aucun peuple ne pourra se battre pour sa liberté et sa justice s’il n’est pas vivant et en bonne santé.
Je vous en conjure, protégez-vous et vos anciens, rien n’est exagéré, rien n’est faux. Seul.e.s ceux qui ne veulent pas voir, ne voient pas à ce stade. La morgue est pleine, les places s’arrachent, des patients attendent > 24h aux urgences dans l’espoir de pouvoir acceder à une d’elles et décèdent entre temps, l’oxygène est précieux, des choix sont faits, … et des familles n’arrivent pas à comprendre la gravité de la situation pour autant ! Aidez-nous à vous sauver, en vous protégeant, en nous respectant. On sera là, toujours là, c’est notre travail et on ne vous décevra pas. Mais sans vous, nou péké fè ayen.
Fos a tout moun, fos a gwadloup, force aux familles endeuillées et à celles en détresse.
Force à mes collègues, on en sortira plus fort.
A mamie C., hospitalisée gériatrie, dont je savais déjà le pronostic mais que je n’ai pas pu soulager sur ma garde de mardi soir et qui s’est éteinte devant moi. Ta souffrance me hantera encore quelques jours. Que Dieu t’ouvre les portes du paradis.
IM "
" Aidez-nous à vous sauver, en vous protégeant, en nous respectant. "
dimanche 22 août 2021
Truite à l'orange au BBQ
C'était très bon, au fait.
samedi 21 août 2021
Photo de classe
On change d'endroit et de tactique, Jacques-Noël essaye de positionner les chiens et de les maintenir :
Ça a l'air de marcher, allez c'est la bonne :
Bon, après ça Neiko a marché dans un ruisseau boueux :
Jacques-Noël doit le laver avant de rentrer à la maison :
Oui, toujours là
Je suis très content !
vendredi 20 août 2021
Instantanés de promenades
Et de se coucher :
Avec Neiko :
Ça n'a pas été facile de tenir le chien d'une main et de prendre la photo de l'autre :
Boulangerie géorgienne
jeudi 19 août 2021
Bien arrivé
Ca se présente bien !
Webcams de la Feclaz à l'instant :
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